Voici une histoire récente que raconte Rav Goldshmidt de Migdal Haémek :

« Le lendemain de l’attentat de Nice, un jeune homme qui étudie dans notre Yechiva, Chimone – c’est son nom – m’expliqua que sa famille habitait à cent mètres du lieu de l’attentat. « Lundi, j’avais téléphoné à ma mère et elle m’avait rendu service. J’ai ressenti le besoin d’accomplir une bonne action en sa faveur et j’ai récité un chapitre de Tehilim (Psaumes). Puis j’ai ressenti comme une envie de le répéter et, de fait, j’ai donc récité trois fois ce chapitre pour elle. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à agir ainsi mais c’était ce que je ressentais.

Jeudi matin, j’ai appris que le Rabbi avait demandé à ce que chaque enfant juif – dès sa naissance – et, en tous cas, avant sa Bar ou Bat Mitsva, achète une lettre dans un Séfer Torah spécialement écrit pour les enfants. Je me suis dit que je devais acheter une de ces lettres pour mon petit frère qui a onze ans. C’est ce que j’ai fait.

Jeudi soir, ma mère et mon petit frère se trouvaient sur la Promenade des Anglais… Ils s’étaient assis sur un banc et attendaient mon frère de quinze ans qui était parti aider ma grand-mère chez elle. Vers 22h15, il téléphona à ma mère pour annoncer qu’il sortait de chez ma grand-mère mais qu’il n’avait aucune envie de voir le feu d’artifice. Alors ma mère déclara à mon petit frère qu’elle non plus n’avait pas l’intention d’admirer le feu d’artifice. Ils se sont levés et, une minute après qu’ils soient partis, le camion a foncé, exactement à l’endroit où ils étaient assis!! ».

En 1981 – c’était aussi une Chnat Hakhel, une année de rassemblement – le Rabbi avait demandé qu’on unisse tous les enfants juifs du monde entier qui n’avaient pas encore l’âge de Bar ou Bat Mitsva en les inscrivant dans un Séfer Torah écrit spécialement à leur intention. Depuis le lancement de cette initiative, cinq Sifré Torah ont été écrits. Le sixième sera terminé le mercredi 24 août cette année.

Toute personne qui n’a pas encore inscrit ses enfants devrait s’empresser de le faire, surtout que nous sommes nous aussi dans une année de Hakhel où nous avons la Mitsva de rassembler hommes, femmes et enfants pour nous souvenir du moment sublime du Don de la Torah. En nous unissant grâce à la Torah, nous accomplissons les deux derniers commandements de la Torah, ceux que les Enfants d’Israël ont reçus juste avant d’entrer dans la Terre d’Israël, afin qu’ils se renforcent sérieusement dans leur attachement à la Torah.

On peut acheter une lettre pour le prix symbolique d’un euro et on recevra alors un très joli diplôme attestant qu’on a acquis une lettre dans le Séfer Torah.